Inondation photographique à Bienne

Le festival des Journées photographiques de Bienne débute vendredi. Une vingtaine d'artistes ...
Inondation photographique à Bienne

Le festival des Journées photographiques de Bienne débute vendredi. Une vingtaine d'artistes suisses et internationaux explorent la notion de « flood », thème unique de cette 23e édition

Alma Haser (Allemagne) interroge la place de l'individu face à son/ses image(s) en société. Cosmic Surgery, 2016, visible au Photoforum à Bienne. Alma Haser (Allemagne) interroge la place de l'individu face à son/ses image(s) en société. Cosmic Surgery, 2016, visible au Photoforum à Bienne.

Bienne va vivre dès ce vendredi et durant trois semaines un véritable tsunami créatif. La 23e édition des Journées photographiques débute demain dans la cité seelandaise. Une vingtaine d’artistes proposent leur vision de la notion de « flood » en anglais, thème unique de cette cuvée 2019. Un mot qu’on peut traduire par inondation ou débordement.

Les visiteurs pourront donc s’immerger dans ce flot artistique à travers 27 expositions, installées dans une dizaine de lieux en ville, dont plusieurs espaces inédits. Cette année, c’est aussi la première édition entièrement dirigée par la nouvelle directrice du festival, Sarah Girard. L’occasion pour elle de renouveler le parcours dans Bienne et de multiplier les collaborations:

Sarah Girard, directrice des Journées photographiques de Bienne. Sarah Girard, directrice des Journées photographiques de Bienne.

Immersion spirituelle dans le flot de données informatiques

Une installation retient particulièrement l'attention.  Il s'agit du #Blue Screen Temple. Il s'agit d'un pavillon conçu par l'artiste parisien Mathieu Merlet Briand. Le visiteur pourra s'immerger dans cette construction, tapissée de motifs abstraits réalisés à partir de milliers de photos de blue screen recherchées sur le web; des photos retravaillées ensuite avec des algorithmes d'images. /gwe


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