Cinq étudiants du lycée Blaise Cendrars à La Chaux-de-Fonds ont créé Xirup dans le cadre du programme YES et de leur travail de maturité. La mini entreprise a conçu deux arômes. Un troisième va bientôt voir le jour
L'équipe de Xirup présente sa mini entreprise dans La Matinale.
Créer une alternative aux boissons alcoolisées : cinq jeunes du lycée Blaise Cendrars à La Chaux-de-Fonds se sont lancés dans cette aventure. Ils ont fondé Xirup, dans le cadre du programme YES (Young Entreprise Switzerland) et de leur travail de maturité, des sirops cocktails sans alcool à partir de fruits non récoltés ou invendus. C’est la première fois que le lycée chaux-de-fonniers participe à ce projet national. L’un des buts des cinq étudiants est de lutter contre le gaspillage. Dylan Frascotti, l’un des fondateurs de Xirup, a expliqué lundi dans La Matinale, qu’à la base, il était prévu de « faire une boule effervescente, comme les boules de bain. (…) Mais la chimie n’était pas au rendez-vous et le gout pas à la hauteur. On a pensé après à allier sirop et cocktails, bien plus simple à réaliser. »
La notion d’écologie était très importante pour les cinq adolescents. « On récupère tous les fruits nous-mêmes. On est allé dans le canton de Neuchâtel auprès de différentes personnes qui n’utilisaient pas leurs fruits. On est allé ramasser des pommes, des prunes, du raisin. On a aussi récupéré des invendus comme des kiwis et des oranges. » La confection des 165 litres de sirop a été faite au restaurant social Ekir, à La Chaux-de-Fonds. Actuellement, deux arômes ont été créés : « On a le Pom’mojito, qui est notre recette principale, avec des pommes, du citron et de la menthe fraîche. Pour notre édition spéciale hiver, on a commercialisé notre vin chaud, pour faire son vin chaud sans alcool. » Les étudiants sont notamment allés vendre leurs produits au Marché de Noël de la Trotteuse Tissot au mois de décembre. Le but du programme YES est de créer une entreprise pendant une année scolaire. Mais Xirup pourrait rester active au-delà. Elle a déjà dépassé son seuil de rentabilité. « Pour l’instant on a commercialisé deux sirops, mais deux recettes vont arriver prochainement, avec des oranges invendues qui viennent d’Italie. C’est l’agriculteur qui nous a contactés. On a aussi plus de 50 kilos de Kiwis invendus qui viennent d’Aubonne, dans le canton de Vaud. ». /sma
