Personnel licencié au RHNe après des cas de harcèlement sexuel

Plus de 80 personnes ont été entendues après des plaintes concernant le climat de travail au ...
Personnel licencié au RHNe après des cas de harcèlement sexuel

Plus de 80 personnes ont été entendues après des plaintes concernant le climat de travail au sein des blocs opératoires à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds. Des mesures correctives, dont des licenciements, ont été prises depuis la mi-mars.

Après une analyse du climat de travail au RHNe, du personnel a été licencié et des mesures prises.  Après une analyse du climat de travail au RHNe, du personnel a été licencié et des mesures prises. 

Des cas de harcèlement sexuel décelés au Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe). À la suite de plaintes survenues fin 2024, le RHNe a mandaté un prestataire externe afin de mener une analyse du climat de travail au sein des blocs opératoires de Pourtalès à Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds. Plus de 80 personnes ont été entendues dans ce cadre. Les témoignages récoltés « ont permis d’identifier des pratiques de harcèlement sexuel », indique le RHNe dans un communiqué paru ce vendredi. Il est fait état de « blagues ou de messages à connotation sexuelle, de transmission d’images ou de remarques sexistes ». Les témoignages évoquent aussi des tensions interpersonnelles, des problèmes de planification opératoire, ainsi que des agissements pouvant être perçus comme inappropriés dans un contexte de travail interdisciplinaire au sein du bloc.


Personnel licencié

Face à ces témoignages, le RHNe a mis un terme à deux relations contractuelles, explique l'institution. Les personnes concernées ont des profils et des niveaux de responsabilités différents, nous informe Philippe Eckert, président du Conseil d’administration. Le RHNe a également entamé une dizaine d'accompagnements individuels auprès de potentielles victimes.

Le Réseau hospitalier neuchâtelois prévoit aussi de faire prochainement un rappel des règles, des recadrages, des formations et des accompagnements.

En mai 2024, l’institution avait lancé sa politique « tolérance zéro face à toute forme de harcèlement ». Suite aux campagnes d'informations et de sensibilisation internes, plusieurs plaintes avait été transmises aux ressources humaines.

Le président du Conseil d'administration affirme ne pas avoir connaissance, à ce jour, d’autres secteurs devant faire l’objet d’une analyse de climat externe. /comm-sbm-cde


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