Malgré le résultat nul, Murat Yakin a évalué positivement la performance de ses joueurs face à l'Irlande du Nord. Sa défense expérimentale est montée en puissance après un début de match fébrile.
'L'équipe m'a fait bonne impression dans l'ensemble. C'était important de voir un maximum de joueurs à l'oeuvre. C'est avec ce genre de match qu'on peut construire quelque chose', a déclaré le sélectionneur de l'équipe de Suisse en conférence de presse d'après-match.
'Pas facile sur ce terrain'
'Il y avait naturellement un peu de nervosité en début de match et il manque encore des automatismes. Mais petit à petit, nous avons pris le jeu à notre compte', a évalué Yakin, qui aurait tout de même préféré voir son équipe évoluer sur une pelouse en meilleur état que celui du Windsor Park. 'Nous n'avons pas tout réussi, mais ce n'était pas si facile sur ce terrain', a-t-il ajouté.
En l'absence de Manuel Akanji, c'est le néophyte Stefan Gartenmann qui a occupé le poste de central droit aux côtés de Cédric Zesiger, qui ne jouait que son cinquième match en équipe de Suisse. Isaac Schmidt a lui aussi porté le maillot helvétique pour la première fois.
Le Vaudois, préféré à Lucas Blondel, a montré de belles choses sur son côté droit, lui qui évolue la plupart du temps au poste de latéral gauche. 'Je suis très satisfait et très heureux de sa performance aujourd'hui. Il a gagné presque tous ses duels, même en attaque', a apprécié le sélectionneur.
Inquiétude pour Sanches
Mais si la défense a plutôt livré une bonne performance malgré son manque d'automatismes, l'attaque helvétique a pêché dans la créativité offensive face au bloc bas nord-irlandais. 'Nous avons eu trois ou quatre bonnes occasions de marquer un deuxième but mais nous avons manqué de précision', a regretté Yakin.
Le sélectionneur a aussi déploré la sortie en toute fin de match d'Alvyn Sanches. Le joyau du LS, qui a effectué ses premiers dribbles avec l'équipe de Suisse, a été touché à un genou. 'J'espère vraiment que ce n'est rien de grave, mais ça ne sent pas très bon', a lâché le Bâlois, le visage amer.
/ATS